Les Univers Jumeaux

A-t-on perdu la moitié de l’univers ?

La théorie des univers jumeaux est une solution au problème de la "matière sombre" : La masse de l’univers semble être plus importante que celle de la seule matière visible (celle des étoiles et des nuages de poussière interstellaire). Elle donne également une solution à la question : pourquoi les galaxies ne tournent-elles pas rond ? Oui, pourquoi les vitesses mesurées de révolution des étoiles autour du noyau de leur galaxie sont-elles aberrantes ?

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La vision admise
L’explication "classique" de ces phénomènes est que les galaxies sont environnées d’un nuage de matière "exotique", invisible, mais dont les effets gravitationnels se font sentir. De quoi serait faite cette "matière sombre" ? Là, mystère. On parle de particules exotiques, de super cordes, de monopoles magnétiques... Rien de tout ça ne tient vraiment la route. La réponse des Ummites ce trouve dans l’existence d’un univers gémellaire (ou jumeaux) entièrement constitué d’antimatière. Ce qui suppose que dans les quelques secondes qui suive le moment de l’explosion primordiale (baryogénèse), la matière et l’antimatière, au lieu de s’annihiler pour créer des photons, se seraient séparés en deux face d’un même univers.

Le Big Bang (ou "Grand Boum") est un modèle cosmologique utilisé par les scientifiques pour décrire l’origine et l’évolution de l’Univers. Initialement proposé en 1927 par le chanoine catholique belge Georges Lemaître. La découverte du fond diffus cosmologique en 1965 a grandement contribué à en faire la conception la plus accepté de nos jours. Cette théorie affirme que les propriétés physiques de l’Univers ont changé au cours de son histoire, passant d’un état extrêmement petit, dense et chaud à un état très grand, dilué et froid que nous observons aujourd’hui. Selon cette théorie, lors des premiers instants de l’Univers, ce dernier était trop chaud pour permettre l’existence de la matière. Cette dernière se serait formée à partir du moment où l’Univers est devenu suffisamment froid pour ce faire.
Mais une telle conception implique qu’un instant auparavant il ait existé autant de matière que d’antimatière. Or la matière et l’antimatière, quand elles entrent en contact, peuvent s’annihiler mutuellement.
Elles sont alors transformées en énergie, suivant l’équation E=mc2. En fait, il s’agit de la seule situation connue dans laquelle la masse est intégralement convertie en énergie. Une hypothèse avancée par les scientifiques est l’existence d’une asymétrie entre la matière et l’antimatière. Cette asymétrie serait à l’origine de l’absence d’antimatière dans l’Univers. En effet, supposons que la matière et l’antimatière soient parfaitement symétriques, étant en quantités égales après le Big-bang, toute la matière et l’antimatière se seraient annihilées. Notre existence montre qu’il reste pourtant encore de la matière. Il n’y a donc pas de symétrie complète. Cette asymétrie est révélée par une légère différence entre les interactions d’une particule de matière et d’une antiparticule. Cette dissymétrie a été expliquée en 1965 par Andreï Sakharov à l’aide de la « brisure de symétrie CP » (découverte expérimentalement en 1964).
 
(PNG) Jean-Pierre PETIT
1975, Jean-Pierre PETIT élabord la théorie des univers jumeaux. Ce modèle propose une vision radicalement différente de l’univers, en opposition frontale avec les orientations communément admises en cosmologie : ainsi, elle s’oppose à l’existence de la matière noire, de l’énergie noire, de l’inflation cosmique et des trous noirs, mais suppose l’existence d’une « matière gémellaire » (anti_matière) invisible exerçant un effet gravitationnel répulsif sur la matière ordinaire. Il indiquera que ce modèle présente des similitudes avec des travaux antérieurs d’Andreï Sakharov dont il ignorait l’existence à l’époque, ceux-ci ayant été traduits tardivement en français et en anglais. Jean-Pierre Petit attestera cependant que ses propres travaux ont été initiés par des courriers anonymes dont l’origine serait Ummites. Ce modèle a donné lieu à plusieurs articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture. En septembre 2013, Jean-Pierre PETIT a présenté un modèle alternatif, le Modèle Janus, pouvant expliquer la notion de VLS par l’interaction gravitationnelle de deux populations de masses opposées, lors de l’International Conference on Mathematical Modeling in Physical Sciences.

Découverte de l’antimatière...
Vers 1928, travaillant sur la mécanique quantique relativiste appliquée à l’électron, le physicien Paul Dirac formule l’équation de Dirac. Cette dernière mène à l’idée de l’existence d’antiparticules, dont l’observation se produit pour la première fois en 1932 lorsque Carl David Anderson met en évidence le positron.
Au début des années 1950, des chercheurs tels Julian Schwinger développent la symétrie CPT, qui stipule, notamment, que chaque particule et antiparticule possède exactement la même masse et durée de vie, mais une charge diamétralement opposée.
En 1956, on détecte pour la première fois des antiprotons. Depuis cette époque, on a observé en laboratoire l’existence d’une antiparticule pour chaque particule connue. De plus, chaque production de matière en laboratoire amène la production en quantité égale d’antimatière, et vice versa. En conditions de températures « normales », particule et antiparticule s’annihilent en quantité strictement égale sous forme d’énergie lumineuse. D’ici la fin 2018 Alpha va tenter de déterminer ce qui se passe exactement quand on "lâche" des anti-atomes dans un champ gravitationnel. Ce qui pourrait confirmer le modèle Janus. A suivre...

Univers « miroir »...
Si la matière et l’antimatière sont nées de la même énergie mère, on les imaginerait au contraire créées en proportions égales, l’univers n’ayant pas de préférence.
Le physicien soviétique Andrei Sakharov émit alors en 1967 l’hypothèse de l’existence d’un univers parallèle, où de manière symétrique (l’antimatière) prédominerait sur la matière. La partition de l’univers fondamental en deux univers parallèles dans lesquels prédominerait la matière pour l’un et l’antimatière pour l’autre pourrait ainsi réconcilier logique et expérience. Cet univers jumeau serait CPT-symétrique par rapport au nôtre, c’est-à-dire que non seulement la matière y serait remplacée par l’antimatière (symétrie C), mais également la flèche du temps y serait renversée (symétrie T) et serait géométriquement inversée par rapport au nôtre (symétrie P). Cette hypothèse a débouché sur quelques travaux scientifiques.
 

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La disposition des galaxies...
Si l’on observe l’univers dans son enseble, il existe des étoiles, rassemblées en galaxies, elles-même constituant une structure à grande échelle. Certaines galaxies se rassemblent elles-mêmes en amas d’un millier d’individus. On avait cru au début que ceci se poursuivrait à une échelle supérieure et lancé l’idée d’existence de superamas, d’amas d’amas.
L’observation a révélé quelque chose de totalement différent. En fait les galaxies se distribuent en formant ce qu’on pourrait appeler des "bulles de savon jointives". Les amas de galaxies n’étant que les "noeuds" d’une telle distribution. Ainsi les galaxies se retrouvent autour de grandes bulles de vide dont le diamètre caractéristique est de l’ordre de la centaine de millions d’années-lumière.

En suivant une autre approche, des chercheurs ont tenté de reconstituer de telles structure, en partant d’une distribution uniforme de matière (dans un seul univers, évidemment). La théorie initiale était celle de la croissance de perturbations planes, en crêpes. Mais les résultats s’avérèrent décevant. Les simulations sur ordinateurs donnaient bien quelques cellules, mais celles-ci se dissipaient rapidement, par agitation thermique. Actuellement il n’existe pas de théorie convainquante de la création de telles formations. Tout au plus parvient-on à assurer leur pérennité, toute relative, en les "consolidant" avec "de la matière sombre froide". Avec une configuration à deux feuillets d’univers la théorie de l’instabilités gravitationnelles conjointes apporte des interactions à l’origine de tel structure.
Les calcules mené par Jean-Pierre PETIT montre que l’univers jumeau donne naissance à des conglomérats qui chassent alors notre propre matière dans l’espace résiduel en lui donnant ainsi sa configuration lacunaire. L’intérêt est que cette distribution est alors stable. Les grumeaux d’antimatière stabilisent la distribution lacunaire de matière et, inversement, celle-ci emprisonne ces grumeaux dans ses "mailles". Ceci expliquerait la grande stabilité obtenue (de l’ordre de l’âge de l’univers).Les "mailles" de matière feraient alors office de barrière de potentiel vis à vis des éléments d’antimatière, issus des conglomérats et accélérés lors de collisions.

Retenons ici que la notion d’univers jumeaux apparaît dans une lettre de 1966, où ils sont dénommés WAAM et UWAAM par les Ummites. Mais la question se complique car la même lettre "révèle" aussi qu’il y a une infinité d’univers jumeaux : "...Aujourd’hui, nous savons qu’il n’existe pas un seul Cosmos (le nôtre), mais un nombre infini de "PAIRES" DE COSMOS" ! Il faut avouer que, là, le vertige nous saisit. Mais ce n’est pas tout. On y apprend encore que l’espace a dix dimensions : "Notre Cosmos est ce que vous appelez un « continuum » espace-temps (nous avons dû employer dix dimensions pour le définir mathématiquement)" (les Ummites).
 

 
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A voir aussi :
 

Univers et Voyage interstellaire - Jean-Pierre PETIT 2013

Cosmologie et premier contact

Univers jumeau

MHD et Univers Jumeaux

Univers Gémellaire

Un Univers sans matière noire ? CNRS Le journal 04 juin 2018
 
 
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JB Simon MARTINEZ